Pourquoi et Comment Traduire vos Supports de Communication en Anglais ?


pourquoi et comment traduire vos supports de com

Hello ! Je suis Aurore du blog Marguin Design, le blog pour les entrepreneurs passionnés, libres et bien dans leur com’. J’ai la joie d’être invitée sur Lemons and Bananas pour vous parler de supports de communication en anglais.

Vous souhaitez toucher une clientèle anglophone, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Ou vous vous demandez si traduire vos supports de communication en anglais (flyer, plaquette commerciale, carte de visite, site internet, etc.) serait vraiment utile à votre entreprise ? Vous êtes au bon endroit !

Nous allons voir les deux facteurs essentiels qui justifient de décliner votre communication en anglais, comment appréhender la traduction selon votre niveau, l’importance de bien connaître sa cible anglophone et les différentes façons de gérer une mise en page bilingue.

Pourquoi choisir de traduire ses supports de communication en anglais ?

Vous pouvez décider de cibler les anglophones, car :

  • une proportion de vos clients est déjà anglophone et vous souhaitez rendre son expérience avec votre entreprise plus qualitative pour favoriser les recommandations et la fidélisation de cette clientèle.
  • votre étude de marché semble indiquer qu’une proportion de la population anglophone peut être intéressée par votre offre. Mais vous auriez besoin de passer la barrière de la langue.
  • vos concurrents n’ont pas encore saisi ce marché et vous pourriez être le premier à le faire
  • Etc.

En fait, il y a de nombreuses raisons de traduire vos supports de communication en anglais, mais dans tous les cas, elles doivent tenir compte de deux facteurs.

Définissez votre cible pour toucher au plus juste

Premier facteur : vous avez défini une cible qui comprend très bien l’anglais.

Vous feriez une erreur de traduire vos supports en anglais en vous disant que vous pourrez ainsi toucher aussi les Russes, les Japonais, les Italiens… Bref, le monde ! Il ne faut jamais cibler tout le monde. Et n’oubliez pas que certaines populations sont bien moins à l’aise avec l’anglais que d’autres. Si vous souhaitez séduire une clientèle russophone par exemple, ne faites pas l’économie de traduire vos textes en anglais en vous disant que vous ferez d’une pierre deux coups.

Second facteur : vous avez déterminé un réel intérêt pour votre entreprise.

En effet, traduire vos documents n’est pas une lubie. Comme nous le verrons plus loin dans cet article, cela demande de l’investissement, du temps et des nouvelles contraintes de mise en page et de format. Ce n’est donc pas une décision à prendre à la légère, car, comme beaucoup de choix que l’on fait en tant qu’entrepreneur, on doit penser au retour sur investissement.

Déterminer l'intérêt de votre cible pour votre business

 

Votre niveau d’anglais

Voici ce que je recommande à mes clients pour un résultat efficace et qualitatif. Il y a en général quatre cas de figure. Vous :

  • êtes déjà parfaitement bilingue et vous êtes capable de traduire votre texte par vous même.
  • Votre profession implique un vocabulaire très spécialisé. De ce fait, même en étant bilingue, vous n’êtes pas forcément capable de faire la traduction par vous-même (je pense, par exemple, aux métiers du juridique). Dans ce cas, je vous recommande de faire appel à un traducteur qui maîtrise votre domaine en anglais (en traduction juridique pour reprendre notre exemple.).
  • vous débrouillez suffisamment bien pour rédiger votre texte en anglais et le faire corriger par un traducteur professionnel ou une personne totalement bilingue. Attention cependant : bilingue ne veut pas dire relecteur, ni rédacteur. Le français a beau être ma langue maternelle, cela ne fait pas de moi une bonne relectrice pour autant. Je ne maîtrise pas parfaitement l’orthographe et les subtilités grammaticales de ma langue. Assurez-vous que cette personne les maîtrise, ou contactez un traducteur qui aura ces compétences.
  • parlez peu, voire pas du tout anglais. À ce moment-là, confiez tout votre texte à un traducteur.

Dans tous les cas, vous pouvez aussi faire appel à un rédacteur pour améliorer la syntaxe et le style de votre texte.

Marie: Pour traduire un texte à des fins commerciales, je recommande au minimum un niveau B2.

Bien connaître sa cible

Ce conseil est toujours valable, peu importe la langue de votre cible : vous devez être précis ! Quand on choisit une cible, le fait de dresser son portrait détaillé va grandement vous aider à mieux l’atteindre. Ainsi, vous devez déterminer pourquoi les anglophones que vous ciblez sont en France. S’agit-il d’expatriés ou de touristes ? La question des habitudes culturelles propre à cette population se pose également. Elles peuvent influencer le comportement de votre cible vis-à-vis de votre offre. En particulier si vous vous adressez directement à une population au sein de son pays.

Laissez-moi vous donner un exemple personnel. Quand j’étais au Japon, beaucoup de menus de restaurants étaient traduits en anglais. Mais ils ne tenaient que rarement compte de la méconnaissance des touristes en matière de cuisine japonaise. C’est comme si je vous disais « raclette », « cordon bleu » ou « pissaladière » sans vous expliquer ce que c’est, alors que vous n’en aviez jamais entendu parler de votre vie. Vraiment dommage dans une ville ultra touristique comme Tokyo ! Je peux vous garantir que quand je tombais sur un restaurant avec un menu bien traduit et détaillé, je me sentais beaucoup mieux accueillie et disposée à recommander le restaurant.

Conclusion : ne vous contentez pas de traduire mot pour mot votre texte du français à l’anglais. Il faudra penser à rajouter des informations spécialement pour cette clientèle.

Attention, ne traduisez surtout pas mot à mot

Le cas spécifique du plan d’accès

Je remercie mon amie Sabrina Royer, doctorante en FLE, de m’avoir soufflé cette astuce ;).

Si vous mettez un plan d’accès sur votre flyer ou votre site web, faites en sorte qu’il soit facile à suivre. Autrement dit : il n’est peut-être pas pertinent de tout traduire sur le plan. Il faut tenir compte du fait que les gens suivront ce qu’il y a écrit sur les panneaux de signalisation de la ville. Par exemple, si vous traduisez « Rue des anciens combattants » par « Veterans Street », il se peut que les anglophones ne fassent pas le lien entre le panneau qu’ils verront et ce qu’il y a écrit sur votre plan.

Les différentes manières de gérer une mise en page bilingue

Deux choix s’offrent à vous, dépendamment de la manière dont vous allez diffuser votre support de communication. Si :

  • vous faites une distribution ciblée, autrement dit, si vous savez que la personne qui aura le support sous les yeux est anglophone, vous pouvez créer un support juste pour les anglophones. Un doublon amélioré et traduit de votre support francophone.
  • vous ne savez pas à l’avance la langue de la personne qui aura le support entre les mains. Alors, faites éditer une nouvelle version du support existant, comportant l’information dans les deux langues.

Dans ce second cas de figure :

  • indiquez par de petits drapeaux la langue de chaque paragraphe. Ou bien utilisez les initiales FR et EN. On retrouve souvent ce procédé sur les sites web, pour passer de la version française à la version anglaise d’un site.
  • écrivez les textes anglais en italique. Cette mise en forme est souvent utilisée pour différencier deux paragraphes de deux langues différentes.
  • sur un support papier (flyer, dépliant, plaquette, magazine, etc.), alternez soit les paragraphes, soit les pages en français et en anglais.
  • dans le cas d’un site web : à moins qu’il ne soit destiné aux apprenants d’anglais comme Lemons and Bananas, ne mélangez pas français et anglais sur une même page. Cela pourrait nuire à votre référencement. Il vous faut une version de chaque page par langue. Demandez à votre développeur web de passer votre site en multilingue.
  • attention : vos supports risquent d’être chargés, car l’information est multipliée par deux ! Favorisez toujours une mise en page plus aérée. Évitez par exemple le bilingue sur une carte de visite recto simple. Préférez mettre un recto français et un verso anglais.

Adapter la forme de vos documents

En suivant ces conseils, vous aurez toutes les clés en main pour cibler une clientèle anglophone et traduire vos supports de communication en anglais !

Pour plus de conseils en communication, rendez-vous sur Marguin Design

Créativement,

Aurore

Traduire ses supports de com pourquoi comment

Notre partenariat !

Je suis super contente d’avoir accueilli Aurore, pour cet article ! Si vous êtes entrepreneur, allez faire un tour sur son blog. Vous pouvez retrouvez l’article que j’ai écris sur son blog.

Parler Anglais: un Atout pour Votre Com'

Si vous avez apprécier cet article, partagez le sur les réseaux sociaux ! Vous pouvez égalementvous inscrire à la newsletter de Lemons and Bananas pour ne rien manquer des nouveaux articles !

Articles récents